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Les questions concernant la taille et la force du flux urinaire chez les patientes sont rarement fructueuses à moins d’une obstruction extrême de la sortie. L’importance de cette question pour les patients de sexe masculin de la petite enfance à l’âge adulte ne peut être surestimée, cependant, et la qualité de l’histoire reflète la ténacité et l’expérience du clinicien. Le calibre et la force normaux du flux urinaire varient d’un individu à l’autre, et l’examinateur devrait tenter d’obtenir l’historique des changements dans le flux urinaire plutôt que le calibre ou la force spécifique. Commencez par demander, Avez-vous eu une diminution de la taille de votre flux? Ensuite, posez ostensiblement au patient ou au parent d’un nourrisson des questions facilement liées à plusieurs points de référence. Par exemple, le nourrisson peut-il uriner à travers le lit? Pourriez-vous écrire votre nom dans la neige ou sur un trottoir? Devez-vous vous tenir plus près des toilettes ou au-dessus des toilettes pour éviter d’aller sur vos chaussures ou sur le sol? Votre flux est-il aussi fort qu’il y a quelques années? Observez le flux urinaire du patient. Une documentation précise de l’écoulement urinaire peut être obtenue par des échantillons vides chronométrés ou par des dynamiques.

L’hésitation n’est généralement pas mentionnée par le patient. Demandez, Devez-vous attendre un certain temps pour que votre flux commence? Cela doit être distingué de la « vessie timide » où le patient éprouve des difficultés à se vider en présence d’une infirmière, d’un médecin ou d’une autre personne.

L’intermittence est évaluée en demandant, Une fois que vous avez commencé à uriner, pouvez-vous passer 80 à 90% dans un flux continu? Cela élimine le dribble terminal d’une importance discutable vécu par de nombreux hommes normaux. Deux caractéristiques sont remarquables si l’on observe la miction d’un patient masculin avec hésitation et intermittence: la tension est souvent apparente pour initier et maintenir le flux, et le flux ralentit ou s’arrête souvent lorsqu’il respire.

On doit demander à tous les patients s’ils ont des difficultés à contrôler la miction ou s’ils ont une perte d’urine à des moments inappropriés. Si la réponse est positive, une évaluation détaillée de la nature de l’incontinence est nécessaire. Déterminer si l’incontinence survient avec ou à l’insu du patient, c’est-à-dire si le patient sait qu’il va uriner mais qu’il ne peut pas se rendre à la salle de bain à temps, ou si l’incontinence n’est constatée qu’indirectement lorsque les vêtements et le lit sont mouillés. Une histoire d’incontinence de stress peut être provoquée en demandant au patient si une miction involontaire se produit pendant la toux, les éternuements, les efforts ou le levage d’objets lourds. L’urgence, ou incontinence d’urgence, est suggérée lorsque le patient déclare ressentir un fort désir d’uriner et ne peut pas supprimer le flux d’urine avant d’atteindre les toilettes. Demandez si l’énurésie nocturne survient la nuit (incontinence nocturne ou énurésie) ou si elle survient la nuit et le jour. Demandez si l’urine fuit ou coule tout le temps, comme dans l’incontinence totale, ou en petites quantités intermittentes, comme dans l’incontinence de trop-plein.

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