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Vaccins OMS|VIH

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Vaccins anti-VIH

Références clés

Table des matières

::Ce que c’est
::Pourquoi c’est important
::Comment c’est fait
::Informations sur les coûts
::Références clés

Ce que c’est

Les vaccins stimulent le système immunitaire de l’organisme pour qu’il protège contre les infections ou les maladies. Des vaccins contre le VIH sont en cours de développement, et ils sont à différents stades d’essais cliniques, mais à l’heure actuelle, aucun n’a prouvé son efficacité.

Pourquoiil est important

Il est important de mener des recherches pour trouver un vaccin efficace car:

  • La disponibilité d’un vaccin préventif contre le VIH sûr, hautement efficace et accessible serait un complément précieux aux autres interventions préventives, contribuant de manière significative à l’interruption de la chaîne de transmission du VIH.
  • Des stratégies bien conçues de vaccination contre le VIH pourraient atteindre les populations où d’autres interventions ne sont pas suffisamment efficaces.
  • La recherche sur les vaccins préventifs contre le VIH fournit de nouvelles informations sur l’utilisation possible des vaccins comme interventions thérapeutiques, à utiliser en association avec les thérapies antitrétrovirales, ce qui pourrait conduire à une diminution du coût des traitements et à une augmentation de leur efficacité à long terme.

Comment cela se fait

La recherche sur les vaccins est un long processus qui commence par la recherche fondamentale en laboratoire et le développement de produits, y compris des expériences sur les animaux, principalement réalisées dans des laboratoires universitaires et par l’industrie pharmaceutique.

L’étape suivante consiste à tester ces produits (vaccins candidats) sur des volontaires humains sains à travers des phases séquentielles. Les essais de phase I et II fournissent des données sur l’innocuité des vaccins candidats et sur leur capacité à induire des réponses immunitaires spécifiques au VIH. Ces essais sont réalisés auprès d’un petit nombre de volontaires (50 à 200 par essai). En fonction des résultats obtenus, les vaccins candidats peuvent procéder à des essais de phase III à grande échelle, afin d’obtenir des informations définitives sur leur efficacité à induire une protection contre l’infection par le VIH ou le SIDA. Pour des raisons scientifiques, les essais de phase III sont réalisés dans des populations à forte incidence d’infection par le VIH, impliquant des milliers de volontaires.

Depuis 1987, plus de 30 vaccins candidats au VIH ont été testés dans environ 60 parcours de phase I/II, impliquant plus de 10 000 volontaires sains. La plupart de ces essais ont été menés aux États-Unis et en Europe, mais plusieurs ont également été menés dans des pays en développement (Brésil, Chine, Cuba, Haïti, Kenya, Pérou, Thaïlande, Trinité et Ouganda). Les résultats ont confirmé l’innocuité des vaccins et ont fourni des informations scientifiques importantes pour développer de nouvelles générations de vaccins candidats avec une meilleure capacité à induire des réponses immunitaires spécifiques anti-VIH.

À l’heure actuelle, seuls deux vaccins candidats apparentés sont évalués dans le cadre d’essais d’efficacité de phase III. Le premier essai a commencé en 1998 aux États-Unis (avec des sites au Canada et aux Pays-Bas), enrôlant 5 400 volontaires, principalement des hommes homosexuels. L’essai évalue l’efficacité d’un vaccin candidat à l’enveloppe gp120 basé sur le sous-type de VIH circulant en Amérique du Nord (sous-type B), et les résultats définitifs seront disponibles au début de 2003. Le deuxième essai de phase III a débuté en 1999 en Thaïlande et teste l’efficacité d’un vaccin candidat gp120 basé sur les sous-types B et E répandus en Thaïlande, enrôlant un total de 2 500 volontaires, dont la majorité récupère des utilisateurs de drogues intraveineuses. Les résultats de cet essai seront disponibles à la fin de 2003.

Le développement et l’évaluation « simultanés  » de concepts de vaccins multiples nécessitent que des ”sites » d’évaluation des vaccins soient identifiés et renforcés dans plusieurs pays en développement. Ce processus exige une coordination et une collaboration intenses aux niveaux national, régional et international. Un exemple est le « Programme Africain de vaccination contre le SIDA (AAVP)” piloté par l’OMS et l’ONUSIDA, un réseau d’experts africains travaillant pour faciliter le développement et l’évaluation des vaccins contre le sida pour l’Afrique grâce à une collaboration régionale et internationale et au renforcement des capacités (de l’éthique à la science clinique).

Des stratégies doivent également être mises en place pour s’assurer qu’une fois qu’un vaccin contre le VIH est découvert, des systèmes d’administration sont en place afin qu’il puisse être mis à la disposition sans délai inutile de toutes les personnes dans le besoin.

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Informations sur les coûts

L’investissement mondial dans la recherche sur les vaccins contre le VIH, y compris l’industrie et les agences de recherche dans les pays industrialisés, a été estimé à environ 500 millions de dollars par an. Une très petite fraction de ce montant est consacrée aux activités visant à développer des vaccins pour les pays en développement.

Ce niveau d’investissement est insuffisant pour poursuivre le développement simultané de plusieurs produits vaccinaux en parallèle. Les investissements dans les vaccins contre le VIH doivent être accrus, y compris des budgets nettement plus élevés pour renforcer les capacités des pays en développement à mener des essais. À titre d’exemple, les estimations budgétaires initiales pour l’AAVP sont de l’ordre de 25 à 35 millions de dollars par an, juste pour compléter les autres efforts de recherche en cours d’autres organisations.

En plus de ses activités en Afrique, l’Initiative OMS-ONUSIDA sur le vaccin contre le VIH collabore également avec les autorités nationales et les scientifiques travaillant au développement et à l’évaluation du vaccin contre le VIH sur d’autres continents.

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