Symptômes et diagnostic de la LAM
Quels sont les Symptômes de la LAM?
Le LAM est le plus souvent détecté lorsqu’une femme développe un pneumothorax ou un poumon effondré. Le pneumothorax provoque des douleurs thoraciques aiguës et un essoufflement, qui peuvent être légers à sévères. Les patients sans poumon effondré auront également un essoufflement et peuvent souffrir d’autres symptômes, notamment une toux fréquente, une hypertrophie des ganglions lymphatiques, une respiration sifflante et de la fatigue.
Comment le LAM est diagnostiqué
Les symptômes du LAM peuvent être similaires à de nombreuses autres maladies respiratoires, le diagnostic peut donc prendre un certain temps. Si votre médecin soupçonne LAM, il peut suggérer plusieurs tests.
- tomodensitométrie: Comme une radiographie ne sera normalement pas suffisamment détaillée, votre médecin peut commander une tomodensitométrie pour obtenir une meilleure image des poumons et identifier les kystes potentiels.
- Tests de la fonction pulmonaire: Ces tests mesurent la capacité de vos poumons à respirer et à déplacer l’oxygène en respirant dans une machine appelée spiromètre. Ils peuvent également être utilisés pour déterminer l’ampleur des dommages causés à vos poumons.
- Tests sanguins: Peut être commandé pour tester les niveaux de facteur de croissance endothélial vasculaire-D (VEGF-D). Environ 70% des patients atteints de LAM ont des niveaux élevés de cette protéine, cela doit donc être vérifié avant d’effectuer une procédure plus invasive.
Si ces tests ne suffisent pas à établir un diagnostic définitif, votre médecin peut avoir besoin d’effectuer une biopsie pulmonaire. Une biopsie pulmonaire transbronchique est réalisée en ambulatoire. Il consiste à insérer un long tube flexible appelé bronchoscope par le nez ou la bouche et dans les poumons pour retirer une petite quantité de tissu pulmonaire.
Une biopsie pulmonaire thorascopique assistée par vidéo est une chirurgie plus invasive qui consiste à insérer un tube éclairé à travers une petite incision dans la cavité thoracique pour regarder les poumons et prélever un plus grand échantillon de tissu pulmonaire. Cela ne devrait être effectué que comme un dernier effort, car c’est l’option la plus invasive.