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Politique de l’Irak

Article principal: Élections en Irak

Élections législatives irakiennes, janvier 2005Edit

Article principal : Élections législatives irakiennes de janvier 2005
Les policiers irakiens tiennent leurs index marqués d’encre indélébile violette, une mesure de sécurité pour empêcher le vote double.

Les élections pour l’Assemblée nationale d’Irak ont eu lieu le 30 janvier 2005 en Irak. L’Assemblée nationale de 275 membres était un parlement créé en vertu de la Loi de transition pendant l’occupation de l’Irak. L’Assemblée de transition nouvellement élue a reçu le mandat de rédiger la nouvelle Constitution permanente de l’Iraq et a exercé des fonctions législatives jusqu’à l’entrée en vigueur de la nouvelle Constitution, qui a abouti à la formation du gouvernement de transition iraquien.

L’Alliance irakienne Unie, tacitement soutenue par le Grand Ayatollah chiite Ali al-Sistani, est arrivée en tête avec quelque 48% des voix. L’Alliance patriotique démocratique du Kurdistan arrive en deuxième position avec quelque 26% des voix. Le parti du Premier ministre Ayad Allawi, la Liste irakienne, est arrivé troisième avec quelque 14%. Au total, douze partis ont reçu suffisamment de voix pour remporter un siège à l’assemblée.

La faible participation des sunnites arabes menaçait la légitimité de l’élection, qui était aussi faible que 2% dans la province d’Anbar. Plus de 100 attaques armées contre des bureaux de vote ont eu lieu, tuant au moins 44 personnes (dont neuf kamikazes) à travers l’Irak, dont au moins 20 à Bagdad.

Élections législatives irakiennes de décembre 2005modifier

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Les Irakiens de la ville à majorité sunnite d’Husaybah font la queue pour voter lors de l’élection nationale.

À la suite de la ratification de la Constitution iraquienne le 15 octobre 2005, des élections générales ont eu lieu le 15 décembre pour élire le Conseil permanent des Représentants iraquiens, composé de 275 membres.

Les élections se sont déroulées selon un système de listes, selon lequel les électeurs choisissaient parmi une liste de partis et de coalitions. 230 sièges ont été répartis entre les 18 gouvernorats iraquiens sur la base du nombre d’électeurs inscrits dans chacun d’eux aux élections de janvier 2005, dont 59 sièges pour le gouvernorat de Bagdad. Les sièges de chaque gouvernorat ont été attribués à des listes selon un système de représentation proportionnelle. 45 sièges  » compensatoires » supplémentaires ont été attribués aux partis dont le pourcentage du total des voix nationales (y compris les voix hors pays) dépasse le pourcentage des 275 sièges totaux qui leur ont été attribués. Les femmes devaient occuper 25 % des 275 sièges. Le changement du système de vote a donné plus de poids aux électeurs arabes sunnites, qui représentent la plupart des électeurs de plusieurs provinces. On s’attendait donc à ce que ces provinces renvoient des représentants arabes majoritairement sunnites, après que la plupart des sunnites eurent boycotté les dernières élections.

Le taux de participation a été élevé (79,6 %). La Maison Blanche a été encouragée par les niveaux de violence relativement faibles pendant le scrutin, un groupe d’insurgés ayant respecté le moratoire promis le jour du scrutin sur les attaques, allant même jusqu’à protéger les électeurs contre les attaques. Le président Bush a souvent souligné l’élection comme un signe de progrès dans la reconstruction de l’Irak. Cependant, les violences postélectorales menaçaient de plonger le pays dans la guerre civile, avant que la situation ne commence à se calmer en 2007. Les résultats des élections elles-mêmes ont produit un gouvernement de coalition fragile dirigé par Nouri al-Maliki.

Élections législatives irakiennes de 2010modifier

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Une élection parlementaire a eu lieu en Irak le 7 mars 2010. L’élection a décidé les 325 membres du Conseil des Représentants de l’Iraq qui éliront le Premier ministre et le Président irakiens. L’élection s’est soldée par une victoire partielle du Mouvement national irakien, dirigé par l’ancien Premier ministre par intérim Ayad Allawi, qui a remporté un total de 91 sièges, ce qui en fait la plus grande alliance du conseil. La Coalition État de droit, dirigée par le Premier ministre sortant Nouri Al-Maliki, était le deuxième groupe en importance avec 89 sièges.

L’élection a été émaillée de controverses. Avant les élections, la Cour suprême en Iraq a jugé que la loi électorale en vigueur était inconstitutionnelle et une nouvelle loi électorale a modifié le système électoral. Le 15 janvier 2010, la Haute Commission électorale indépendante (IHEC) a interdit l’élection de 499 candidats en raison de liens présumés avec le Parti baas. Avant le début de la campagne, le 12 février 2010, l’IHEC a confirmé que la plupart des appels des candidats interdits avaient été rejetés et que 456 des candidats initialement interdits ne seraient pas autorisés à se présenter aux élections. Il y a eu de nombreuses allégations de fraude et un recomptage des voix à Bagdad a été ordonné le 19 avril 2010. Le 14 mai, l’IHEC a annoncé qu’après le dépouillement de 11 298 urnes, il n’y avait aucun signe de fraude ou de violation.

Le nouveau parlement s’est ouvert le 14 juin 2010. Après des mois de négociations difficiles, un accord a été trouvé sur la formation d’un nouveau gouvernement le 11 novembre. Talabani resterait président, Al-Maliki resterait premier ministre et Allawi dirigerait un nouveau conseil de sécurité.

Élections législatives irakiennes de 2014Modifier

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Les élections législatives ont eu lieu en Irak le 30 avril 2014. Les élections ont décidé les 328 membres du Conseil des Représentants qui éliront à leur tour le Président et le Premier ministre irakiens.

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