Parlement européen / Think Tank
Le principe de précaution : Définitions, applications et gouvernance
09-12-2015
Le principe de précaution permet aux décideurs d’adopter des mesures de précaution lorsque les preuves scientifiques d’un danger pour l’environnement ou la santé humaine sont incertaines et que les enjeux sont élevés. Elle est apparue dans les années 1970 et a depuis été inscrite dans un certain nombre de traités internationaux sur l’environnement, dans le Traité sur le Fonctionnement de l’Union européenne et dans la législation nationale de certains États membres.Le principe de précaution divise les opinions. Pour certains, il n’est pas scientifique et constitue un obstacle au progrès. Pour d’autres, c’est une approche qui protège la santé humaine et l’environnement. Différentes parties prenantes, experts et juridictions appliquent des définitions différentes du principe, principalement en fonction du degré d’incertitude scientifique requis pour que les autorités agissent. Bien que la plupart des experts s’accordent à dire que le principe de précaution ne nécessite pas de mesures spécifiques (telles qu’une interdiction ou un renversement de la charge de la preuve), les avis sont partagés sur la méthode pour déterminer quand appliquer des mesures de précaution. L’application du principe de précaution présente de nombreuses opportunités ainsi que des défis.Le principe de précaution est étroitement lié à la gouvernance. Cela comporte trois aspects : la gouvernance des risques (évaluation des risques, gestion et communication), les interfaces science-politique et le lien entre précaution et innovation.
Le principe de précaution permet aux décideurs d’adopter des mesures de précaution lorsque les preuves scientifiques d’un danger pour l’environnement ou la santé humaine sont incertaines et que les enjeux sont importants. Elle est apparue dans les années 1970 et a depuis été inscrite dans un certain nombre de traités internationaux sur l’environnement, dans le Traité sur le Fonctionnement de l’Union européenne et dans la législation nationale de certains États membres.Le principe de précaution divise les opinions. Pour certains, il n’est pas scientifique et constitue un obstacle au progrès. Pour d’autres, c’est une approche qui protège la santé humaine et l’environnement. Différentes parties prenantes, experts et juridictions appliquent des définitions différentes du principe, principalement en fonction du degré d’incertitude scientifique requis pour que les autorités agissent. Bien que la plupart des experts s’accordent à dire que le principe de précaution ne nécessite pas de mesures spécifiques (telles qu’une interdiction ou un renversement de la charge de la preuve), les avis sont partagés sur la méthode pour déterminer quand appliquer des mesures de précaution. L’application du principe de précaution présente de nombreuses opportunités ainsi que des défis.Le principe de précaution est étroitement lié à la gouvernance. Cela comporte trois aspects : la gouvernance des risques (évaluation des risques, gestion et communication), les interfaces science-politique et le lien entre précaution et innovation.
In-Depth Analysis |
- Publication type
- In-Depth Analysis
- Environment
- Didier BOURGUIGNON
- Keyword
- governance
- interpretation of the law
- precautionary principle
- environmental risk prevention
- santé publique
- analyse coût-efficacité
- analyse coûts-avantages
- prise de décision