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Macbeth

Le corbeau lui-même est rauque
Qui croasse l’entrée fatale de Duncan
Sous mes remparts. Venez, esprits qui ont tendance à avoir des pensées mortelles, détachez-moi ici, Et remplissez-moi de la couronne jusqu’au sommet des orteils – pleins de la plus grande cruauté. Faire épaissir mon sang,
Arrêter l’accès et le passage au remords,
Qu’aucune visite componctive de la nature ne Secoue mon dessein tombé, ni garder la paix entre
L’effet et lui. Venez aux seins de ma femme, Et prenez mon lait pour le fiel, ministres murd’ring, Partout où dans vos substances non voyantes, Vous attendez les méfaits de la nature. Viens, nuit épaisse, Et te plie dans la fumée la plus sombre de l’enfer, Pour que mon couteau vif ne voie pas la blessure qu’il fait, Ni que le ciel ne regarde à travers la couverture de l’obscurité, Pour pleurer « Tiens, tiens!’

Lady Macbeth prononce ces mots dans l’Acte 1, scène 5, lignes 36 à 52, alors qu’elle attend l’arrivée du roi Duncan dans son château. Nous avons déjà vu l’incertitude de Macbeth quant à savoir s’il devait prendre la couronne en tuant Duncan. Dans ce discours, il n’y a pas une telle confusion, Aslady Macbeth est clairement disposée à faire tout ce qui est nécessaire pour s’emparer du trône. Sa force de but contraste avec la tendance de son mari à vaciller. Ce discours montre au public que Lady Macbeth est le véritable acier derrière Macbeth et que son ambition sera suffisamment forte pour faire avancer son mari. Dans le même temps, la langue de ce discours aborde le thème de la masculinité — « unsex me here /. . . / . . . Venez aux seins de ma femme, / Et prenez mon lait pourpetit ”, dit Lady Macbeth alors qu’elle se prépare à commettre un meurtre.Le langage suggère que sa féminité, représentée par les seins et le lait, généralement des symboles de nourrissage, l’empêche d’accomplir des actes de violence et de cruauté, qu’elle associe à la virilité.Plus tard, ce sentiment de la relation entre la masculinité et la violence s’approfondira lorsque Macbeth ne voudra pas aller au bout des troubles et que sa femme lui dira, en effet, qu’il doit « être un homme” et continuer.

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