la Définition du Paradoxe
Un paradoxe nous dit que nous sommes face à une affirmation apparemment vraie mais implique en réalité aussi une contradiction de soi – dans une logique qui ne correspond à rien qui nous dit le bon sens, c’est-à-dire pour ceux qui se grattent encore la tête avec l’index, car cela ne restera pas encore clair, un paradoxe est, par exemple, que ma sœur a passé toute ma vie à affirmer et affirmant qu’elle épouserait un homme de grande taille, mince et les yeux verts, quand la réalité indique le contraire de ce qu’il a toujours maintenu ou proposé et c’est qu’il est tombé amoureux d’un homme court, robuste et aux yeux sombres.
Bien sûr, le paradoxe englobe ces questions plutôt frivoles et secondaires, ainsi que d’autres paradoxes qui impliquent des situations un peu plus déterminantes et importantes que ce que je vous proposais.
Selon la véracité ou les conditions qui les conforment, les paradoxes peuvent être vrais, ceux qui semblent seulement être vrais bien qu’en réalité ce qu’ils détiennent puisse être vrai ou faux. Parmi ceux-ci, le plus représentatif s’avère être celui de l’anniversaire qu’il propose: quelle est la probabilité que deux personnes qui sont en réunion fêtent leur anniversaire le même jour?
Ensuite, il y a ceux qu’on appelle les vrais paradoxes, parce qu’ils se contredisent simplement, un exemple clair et catégorique s’avère être le paradoxe de la chance, qui soutient que c’est de la malchance d’être superstitieux.
Et enfin il y en a qui dépendront beaucoup de l’interprétation qui leur est donnée pour finir par être des paradoxes ou non. Normalement, ils sont basés sur des définitions ambiguës et sont généralement une ressource littéraire d’excellence adoptée par de nombreux écrivains. Le paradoxe de Boixnet qui propose : Je pense, donc j’existe, plus quand je ne pense pas, n’existe-t-il pas ? C’est l’un des plus représentatifs pour illustrer ce dernier cas.