Articles

Bright Star de John Keats: Résumé et analyse

C’était la dernière œuvre poétique de Keats, composée en octobre 1820 à bord du navire qui l’emmenait de Londres en Italie. Le sonnet avec son espace mesuré et sa dignité sereine est une composition sans faille dans le design et l’artisanat. Rien n’est fiévreux ou hystérique dans ou à ce sujet. Chaque ligne est équilibrée et lumineuse avec un éclat calme et intérieur.


John Keats (1795-1821)

Le poème commence par le souhait du locuteur d’être comme l’étoile ‘stedfast’ qui ne change pas. Son désir d’être immobile et inamovible contraste avec la vie toujours fluctuante des humains. L’orateur montre immédiatement son esprit en souhaitant être comme l’étoile en déclarant qu’il aime la patience de l’étoile mais pas la solitude qu’elle possède. Il veut ne pas être affecté par le changement naturel qui se produit sur la terre, tandis qu’il aime regarder le processus changeant des montagnes enneigées, l’eau en mouvement et d’autres événements. Il met habilement la raison de ses désirs impossibles pour rester toujours les mêmes; il veut s’allonger sur les genoux de sa bien-aimée. À ce moment-là, il nie être changé. Il sculpte pour voir les changements de la nature sur les genoux de sa bien-aimée. Il veut chérir le moment pour toujours. Il souhaite également mourir si son souhait de l’amour éternel ne se réalise pas.

Ce sonnet reflète l’humeur dans laquelle le poète était après avoir sauvé à bord du navire. Il est consolant de savoir que l’agitation fiévreuse des semaines précédentes où l’idée même de quitter sa bien-aimée Fanny lui était indiciblement tourmentée, avait fait place à la tranquillité d’esprit dont ce sonnet est le témoignage le plus éloquent et le plus convaincant. Les huit premières lignes du sonnet sont une adresse à l’Étoile Polaire qui est toujours constante et vigilante. L’étoile contemple le mouvement incessant des eaux qui nettoient et purifient les rives de la terre, et le manteau blanc pur de neige qui recouvre « les montagnes et les landes. »Le doux soulèvement des eaux et la pureté et l’innocence que suggère « le masque de neige » conduisent avec une subtilité et une délicatesse infinies à:  » breastla poitrine mûrissante de mon bel amour, À sentir à jamais sa douce houle et sa chute. »

De sorte que les huit premières lignes et les six dernières du sonnet sont magnifiquement liées et pourtant nettement séparées, car tandis que les huit premières lignes sont occupées par la constance de l’étoile, les six dernières lignes sont occupées par le désir du poète d’être aussi fidèle et fidèle à sa bien-aimée que l’étoile l’est à la terre et à son cours dans le ciel. Le sestet des six dernières lignes s’ouvre « : « Non – mais toujours stable, toujours immuable ».

La nature et la femme qu’il aimait ont été presque identifiées dans un langage qui, pour sa beauté et sa finesse, doit rester inégalable. Et sur cette scène de la Nature dans toute sa belle innocence se trouve l’étoile vigilante, « ferme et immuable », et le poète aspire à être ainsi privilégié de veiller sur sa bien—aimée « avec des couvercles éternels à part » – le sentiment naturel de chaque amant quand la femme qu’il aime chèrement est endormie et lui-même est réveillé à son chevet. Dans les six dernières lignes, ce désir est contré et pourtant répété: « Oreiller sur la poitrine mûrissante de mon bel amour. »

Il souhaite maintenant pouvoir poser sa tête fatiguée et passer l’éternité avec elle à écouter son souffle paisible, ou bien être englouti dans la mort au moment même où sa joie est à son zénith de perfection. Il n’y a pas d’anxiété fébrile dans ce dernier sonnet de Keats, pas de crainte de séparation, pas de dégoût ou de peur de la mort, pas de désir douloureux pour la caractéristique physique de la femme — tout est calme et triomphant:

Il y a un intérêt mélancolique attaché à ce sonnet. Il exprime le désir de Keats d’un amour humain idéal et fait allusion à sa propre mort imminente. Quand il l’a écrit dans sa copie des poèmes de Shakespeare, c’était presque son dernier écrit, sa dernière volonté et son testament pour ainsi dire. C’est peut-être le seul poème dans lequel la passion est à l’écoute de la tranquillité: et sûrement aucun chant de mort d’un poète ou d’un amant n’est jamais venu dans une souche d’une beauté plus impassible: la tendresse, ou avec des images d’une pureté aussi rafraîchissante et solennelle.

On suppose que le poète hs a écrit ce poème en pensant à Fanny Brawne. Ce poème est absolument frappant dans sa composition et énonce de manière vivante les émotions d’un amant. Keats utilise l’imagerie dominante pour dépeindre le désir ingérable d’immobiliser le temps et transmet la réalité de la vie. Son désir contraste directement avec la vie mortelle qui est constamment en changement. L’étoile est personnifiée par l’utilisation du mot « tu » qui regarde patiemment d’en haut.

Citez cette page !

Sharma, K.N. « Étoile brillante par John Keats: Résumé et analyse. »BachelorandMaster, 10 août. 2017, bachelorandmaster.com/britishandamericanpoetry/bright-star.html .

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *