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Autorégulation rénale: modèles combinant rétroaction tubuloglomérulaire et réponse myogénique

Comme indiqué précédemment, l’autorégulation du flux sanguin rénal (FBR) et du taux de filtration glomérulaire (DFG) à une pression artérielle variable peut résulter d’une réponse myogénique (MR) agissant pour maintenir la tension de la paroi dans chaque segment de vaisseau préglomérulaire. Nous combinons maintenant la MR avec la rétroaction tubuloglomérulaire (TGF) répondant au débit tubulaire distal. Le modèle se compose de résistances préglomérulaires et postglomérulaires, de filtration glomérulaire et d’un système tubulaire. Le TGF agissant sur la résistance préglomérulaire avec des paramètres imitant les réponses au débit tubulaire distal du néphron unique chez le rat et le chien n’a pas tenu compte de l’autorégulation de la FBR et du DFG observée expérimentalement. Une bonne autorégulation a été obtenue en ajoutant de la MR préglomérulaire. Dans cette combinaison, le TGF est activé principalement dans la plage inférieure de l’autorégulation. L’ajout de mécanismes qui augmentent la résistance post-glomérulaire ou augmentent le coefficient de filtration glomérulaire à pression artérielle réduite altère l’autorégulation de la FBR, alors que l’autorégulation du DFG n’est que légèrement améliorée. La régulation TGF de la résistance pré- et post-glomérulaire dans le même sens semble compatible avec une bonne autorégulation uniquement lorsqu’elle est associée à un mécanisme myogène pré-glomérulaire.

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