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Articles punitifs de l’UCMJ – Conduite indigne

Dans l’armée, les officiers sont censés se comporter comme des dames et des messieurs. La conduite indigne est une règle uniforme du Code de justice militaire (UCMJ) qui est facilement ajoutée comme deuxième infraction si l’officier, le cadet ou l’aspirant est reconnu coupable d’un crime plus sévère comme un vol, une consommation d’alcool d’un mineur ou une arrestation pour une bagarre dans un bar (agression). Voici quelques exemples de conduite inconvenante ::

  • Tricher lors d’un test ou d’un entraînement
  • Mentir – Faire sciemment une fausse déclaration officielle
  • Être ivre et désordonné en public ou sur la base
  • En utilisant un langage insultant ou diffamatoire à l’égard d’un officier

Bien que ce ne soient pas des crimes qui normalement amènent des gens à être arrêtés et en difficulté avec les autorités civiles, il peut s’agir de crimes de l’UCMJ qui mettent un officier dans un tel trouble avec l’armée, qu’il ne peut pas accéder au grade suivant et être forcé de quitter l’armée. Si un aspirant ou un cadet commet l’un des crimes susmentionnés, il est très peu probable qu’il obtienne son diplôme de formation d’officier (Académie de service, ROTC, OCS). Si un officier subalterne, quels sont les progrès normaux de 0-1 à 0-2, ou de 0-2 à 0-3 en fonction du temps dans l’armée, pourrait être ce qui empêche un officier subalterne d’accéder au grade suivant. Voici les détails de l’infraction UCMJ – Conduite indigne d’un officier.

Texte.

 » Tout officier, cadet ou aspirant qui est reconnu coupable d’une conduite indigne d’un officier et d’un gentleman sera puni comme une cour martiale le peut. »

Éléments.

(1)Que l’accusé a fait ou omis de faire certains actes; et

(2)Que, dans les circonstances, ces actes ou omissions constituaient une conduite indigne d’un officier et d’un gentleman.

Explication.

(1) Monsieur. Tel qu’utilisé dans cet article, « gentleman” comprend les officiers, les cadets et les aspirants, hommes et femmes.

(2) Nature de l’infraction. Une conduite violant le présent article est une action ou un comportement à titre officiel qui, en déshonorant ou en déshonorant la personne en tant qu’officier, compromet sérieusement le caractère de gentleman de l’officier, ou une action ou un comportement à titre officieux ou privé qui, en déshonorant ou en déshonorant l’officier personnellement, compromet sérieusement le statut de la personne en tant qu’officier. Il y a certains attributs moraux communs à l’officier idéal et au parfait gentleman, dont l’absence est indiquée par des actes de malhonnêteté, de traite déloyale, d’indécence, d’indécence, d’anarchie, d’injustice ou de cruauté. On ne peut pas s’attendre à ce que tout le monde respecte des normes morales irréalistes, mais il existe une limite de tolérance fondée sur les coutumes du service et la nécessité militaire en dessous de laquelle les normes personnelles d’un officier, d’un cadet ou d’un aspirant ne peuvent tomber sans compromettre sérieusement son statut d’officier, d’élève ou d’aspirant ou son caractère de gentleman. Cet article interdit toute conduite d’un officier, d’un cadet ou d’un aspirant qui, compte tenu de toutes les circonstances, est donc compromettante. Cet article comprend les actes punissables de tout autre article, à condition que ces actes constituent une conduite indigne d’un officier et d’un gentleman. Ainsi, un officier commissionné qui vole des biens viole à la fois cet article et l’article 121. Chaque fois que l’infraction reprochée est la même qu’une infraction spécifique énoncée dans le présent Manuel, les éléments de preuve sont les mêmes que ceux énoncés dans le paragraphe qui traite de cette infraction spécifique, avec l’exigence supplémentaire que l’acte ou l’omission constitue une conduite indigne d’un officier et d’un gentleman.

(3)Exemples d’infractions. Parmi les cas de violation de cet article, mentionnons le fait sciemment d’une fausse déclaration officielle; le défaut déshonorant de payer une dette; la tricherie à un examen; l’ouverture et la lecture d’une lettre d’un autre sans autorité; l’utilisation d’un langage insultant ou diffamatoire à l’égard d’un autre officier en présence de cet officier ou à l’égard de cet officier à d’autres militaires; l’ivresse et le désordre dans un lieu public; l’association publique avec des prostituées connues; la commission ou la tentative de commettre un crime impliquant une turpitude morale; et le défaut sans motif valable de subvenir aux besoins de la famille de l’officier.

Infraction moins incluse.

Article 80 – tentatives

Peine maximale.

Licenciement, confiscation de toutes les rémunérations et indemnités, et confinement pour une période ne dépassant pas celle autorisée pour l’infraction la plus analogue (similaire) pour laquelle une peine est prescrite dans le présent Manuel, ou, si aucune n’est prescrite, pour 1 an.

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Informations ci-dessus du Manuel de la Cour martiale, 2002, Chapitre 4, Paragraphe 59

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