Évaluation de la définition évolutive de minorité sous-représentée et de son application en médecine universitaire
But: Évaluer comment les centres de santé universitaires américains (AHC) définissent le terme minorité sous-représentée (URM) et l’appliquent à leurs programmes de diversité, à la suite de la révision en 2003 de la définition de l’URM de l’Association of American Medical Colleges (AAMC).
Méthode: En 2010, les auteurs ont développé et déployé une enquête transversale auprès des leaders de la diversité dans 106 centres d’excellence. Le sondage comprenait des questions sur le leader de la diversité et le programme de diversité de l’établissement; la définition de l’URM de l’établissement; l’application de cette définition; et les perceptions du leader de la diversité de la représentation et de la contribution institutionnelle de divers groupes ethniques / raciaux. Les auteurs ont utilisé des statistiques descriptives pour analyser les résultats.
Résultats: Sur les 106 leaders de la diversité invités, 89 (84,0%) ont répondu et 78 (73,6%) ont fourni une définition de travail de l’URM. La plupart des programmes (40/78; 51%) ont utilisé la définition de 2003 de l’AAMC de l’URM, qui inclut les groupes raciaux / ethniques qui sont sous-représentés en médecine par rapport à la démographie locale et nationale. Seulement 14,1% (11/78) utilisaient la définition de l’AAMC d’avant 2003, qui ne comprenait que les Afro-Américains, les Américains mexicains, les Amérindiens et les Portoricains du continent. Environ un tiers (23/78; 29,5 %) ont également tenu compte d’autres facteurs de diversité, tels que le statut socioéconomique, l’orientation sexuelle et le handicap, dans la définition de la MU. Cinquante-huit répondants (74,4 %) ont confirmé que leurs programmes de diversité ciblaient des groupes spécifiques.
Conclusions : La définition de la MU utilisée par les programmes de diversité dans les centres d’excellence américains variait considérablement. Bien que certains classifient les MRE par catégories raciales/ethniques, la majorité les définit plus largement pour englober d’autres caractéristiques démographiques et personnelles. Ce changement devrait préparer la médecine universitaire à éliminer les disparités en matière de santé et à répondre aux besoins de santé d’une population de plus en plus diversifiée.